Sommaire : Trois questions à Michel Parent, Inria, projet Imara| L'actualité de la semaine | Théories et concepts | Enseignement | Entreprises | La recherche en pratique | Manifestations | Le livre de la semaine | Détente
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Michel Demonfaucon, de l'Adeli, lance un appel à participation pour la commission GCL (Gestion de configuration de logiciel), sur les problématiques de la complexité et de la modélisation en UML de processus de GCL. | Jules Verne avait tout prévu! Multimédia, communication mondiale, gestion intégrée, domotique... l'essentiel est dans sa nouvelle "La journée d'un journaliste en 2889". Lisez-la ici en texte intégral avec les illustrations d'époque. |
"Les véhicules autonomes et la route automatisée sont de passionnants champs d'application pour de nombreuses disciplines pratiquées à l'Inria, depuis l'automatique théorique et le traitement du signal jusqu'à la programmation redondante, aux bases de données réparties et à la géomatique."
Asti-Hebdo : Allons droit au but : quand les voitures se conduiront-elles toute seules ?
Michel Parent : Il y en a déjà, et depuis longtemps. General Motors en avait montré, dès 1939 je crois, à une exposition universelle de Detroit. Les militaires aussi y travaillent. La Dret a financé, dans les années 1980, des recherches auxquelles j'ai participé, et qui ont débouché sur plusieurs véhicules automatiques, qui sont encore utilisés aujourd'hui comme démonstrateurs technologiques.
L'automatisation des couches basses est d'ailleurs simple. Trois actionneurs suffisent pour les trois fonctions : tourner le volant, accélérer, freiner. Ces actionneurs sont déjà en place sur les voitures récentes, puisque les directions assistées sont aujourd'hui électriques, de même que le papillon du carburateur et bien entendu la commande de frein via l'ABS (Anti lock braking system, en français Anti blocage de sécurité) et l'ESP (Electronic stability program).
C'est un peu plus compliqué pour les capteurs, et finalement les vraies difficultés se situent au niveau du contrôle commande. Il faut non seulement percevoir l'environnement, mais interpréter les intentions des autres véhicules. Ce serait assez simple si tous étaient pilotés par des robots. Mais, dans l'environnement routier traditionnel, ce sont des humains qui conduisent, et qui communiquent entre eux par des moyens sophistiqués. Regardez ce qui se passe place de l'Etoile à Paris. Un tout petit coup d'accélérateur peut devenir un signe clair pour les autres conducteurs. Un robot ne parviendra jamais à le comprendre.
En fait, les réponses sont aujourd'hui cherchées selon deux approches. Celle des constructeurs automobiles, et celle des opérateurs de transports publics.
Les constructeurs pensent en termes d'assistance au conducteur, de confort et de sécurité. D'abord pour l'informer : sur l'état général de la circulation, sur la chaussée (plus ou moins glissants), sur la position géographique, sur la prochaine direction à prendre (guidage vers l'adresse souhaitée). Ensuite pour intervenir si nécessaire. L'ABS est maintenant courant; L'ESP , qui corrige la trajectoire par freinage dissymétrique quand on détecte un dérapage (l'angle de rotation du véhicule ne correspond plus à l'angle volant) se généralise. L'étape suivante est l'ACC (Adaptive cruise-control system), couplé au LKS (Lane keeping system) qui maintiennent le véhicule sur sa file et à distance appropriée du véhicule précédent. Cette double fonction est proposée sur certains véhicules japonais. Sur ce genre de questions, les Japonais ont une culture de l ' "essayons pour voir". Les premières modèles ACC, au début des années 1990, ne fonctionnaient pas très bien, mais ils ont permis de tester le marché.
L'ACC n'est pas adapté à tous les environnements. Comme il se repère sur le véhicule précédent, si l'on roule sur une petite route de montagne, il va accélérer à l'entrée d'un virage parce que la voiture précédente a disparu ! On travaille donc sur des systèmes qui tiennent compte de la position de la voiture sur une carte, avec un repérage par GPS. La précision de dix mètres actuellement disponible est suffisante pour cette fonction (en fait, il semble que les militaires américains viennent de la dégrader). Le système européen Galileo nous donnera la précision du mètre, quels que soient les conflits ... pour d'autres fonctions, comme le positionnement latéral, où il faudrait arriver à une précision de l'ordre de 10 centimètres.
La prochaine étape, c'est le "stop and go". Cette fonction s'applique eu milieu urbain, là où la conduite est la moins agréable. Sur une autoroute qui conduit à Paris le matin, cela n'a rien de passionnant d'appuyer alternativement sur l'accélérateur et sur le frein. Pendant ce temps là, on pourrait faire des choses plus intéressantes : lire le journal, téléphoner, boire une tasse de café. Jusqu'au moment où les vitesses s'élèvent à nouveau et où la voiture demande au conducteur de reprendre la main, au dessus de 30 Km heure, par exemple (Si vous ne le faites pas, elle envoie un signal sonore et faute d'intervention, s'arrête).
Tous les constructeurs y travaillent. Les mentalités ont beaucoup évolué en dix ans. On nous disait "Jamais. Jamais nous ne laisserons un automate toucher au frein". Puis est venu l'ABS, puis l'ESP... Il y a un montée continue vers plus d'automatisation.
Autre recherche encore, près d'aboutir après dix dans de recherche, le parking automatique. Les automates savent mieux faire les créneaux que bien des conducteurs, qui perturbent la circulation en mettant trop longtemps à se garer. Cette solution est intéressante aussi dans les parkings souterrains, où les conducteurs (et plus encore les conductrices) n'aiment pas trop aller.
De toutes façons, au niveau du véhicule, ce n'est plus un problème de coût. Puisque les actionneurs sont en place et que le "drive by wire" se généralise, il reste à ajouter des capteurs et surtout à développer le logiciel.
A.H. : C'est donc plutôt un problème de mentalités et d'infrastructures?
M.P. : Oui. D'où l'importance de la deuxième approche, celle des transports publics. Ici l'on peut jouer directement sur de nouveaux types de véhicules, sur des ruptures technologiques. En particulier pour les autobus automatisés, éventuellement sur une voie propre. L'accident de Nancy a surtout, à mon avis, montré les limites du guidage par un rail mécanique. Les solutions électroniques sont plus sûres et moins coûteuses. De tels autobus, totalement automatisés, circulent au Japon. Les Hollandais vont en mettre un en place à Eindhoven. Il s'agit d'un grand bus articulé en trois corps. Toutes les roues sont directrices, ce qui le rendrait impossible à piloter à la main.
L'autre piste, que nous suivons activement, c'est le taxi automatique, que nous appelons le "cybercar". Nos expériences, en dix ans, ont débouché sur des solutions opérationnelles. La voiture particulière d'aujourd'hui, la voiture objet que l'on achète, a ses jours comptés. Je lui donne encore vingt ans. L'avenir, c'est l'achat d'un service de mobilité. "Car free, care free", disent les américains qui promeuvent le concept du "car sharing". La société Easy-Car (filiale de Easy-Jet) vient de décider de mettre en service 18000 voitures en libre service en Grande Bretagne. Pour prendre une voiture, 24 heures sur 24, un simple téléphone mobile suffit.
A.H. : Est-ce un domaine vraiment intéressant pour les chercheurs en Stic ?
M.P. : Bien sûr ! Il suffit de visiter le site Cybercars pour s'en convaincre. C'est un projet intéressant par lui-même, mais aussi, d'une manière transversale, pour les technologies qui sont développées à l'Inria. En particulier pour le logiciel temps réel distribué, notamment Syndex, puisque nous travaillons depuis longtemps sur cette approche. Nous allons maintenant recourir à ce type de technique pour écrire des programmes redondants, afin d'améliorer la fiabilité des systèmes. Ce type de programmation n'est pas facile.
Tout ce qui est traitement du signal, et traitement d'image en particulier, est important pour nous. Comme la géomatique et les bases de données distribuées. Mais aussi l'automatique la plus théorique, le contrôle/commande à tous les niveaux. Un véhicule est un objet complexe, et ses lois de commande ne sont pas simples !
L'un des plus grands défis, c'est la coopération avec les autres véhicules et leurs systèmes de commande. Il va falloir en effet gérer des interactions entre des véhicules qui roulent très près les uns des autres (pour améliorer le débit) et à grande vitesse. Il va falloir en particulier gérer les croisements.
Il y a du travail aussi, sur la gestion du trafic. L'Inria a beaucoup travaillé sur les systèmes de distribution d'eau et d'électricité. Nous commençons à nous attaquer à la gestion des réseaux de transport... dans la mesure où l'on peut les gérer, notamment par l'information des conducteurs. Globalement, nous parlons de route automatisée.
Ainsi, je coopère avec de nombreux autres projets de l'Institut, et je finance certains doctorants d'autres projets pour qu'ils expérimentent le résultat de leurs travaux sur nos véhicules. Au sein de mon laboratoire, une petite équipe d'intégration s'occupe des plates-formes en tant qu'objets physiques (une vingtaine de personnes en moyenne, plus ou moins selon le flux des stagiaires). Une trentaine d'autres chercheurs, rattachés à d'autres projets, appliquent leurs travaux au domaine des transports. On peut considérer que quelque 50 personnes à l'Inria travaillent en permanence sur la route automatisée, qu'il s'agisse du véhicule ou des infrastrucures.
Au niveau européen, on compte entre 300 et 400 chercheurs dans les laboratoires publics s'intéressant au concept de route automatisée. Les constructeurs voient ce concept avec un peu d'inquiétude. Certains s'y intéressent cependant. Daimler-Chrystler m'a par exemple invité à un séminaire intitulé "Beyond the border", où je suis intervenu aux côtés de chercheurs américains et japonais. Dans les universités américaines, Carnegie Mellon figure toujours parmi les leaders du domaine, avec Chuck Thorpe. Les universités du Michigan et d'Ohio State ont des laboratoires aussi. Mais il sont moins nombreux qu'en Europe, me semble-t-il. Peut-être 200 au Japon.
Oui, les voitures se conduiront toutes seules ! Certains regretteront le plaisir qu'ils ont à conduire. D'autres ont dû tenir le même discours, il y a un siècle, quand on leur a parlé de remplacer leur cheval par une drôle de machine qui sentait mauvais et qui ne se prêtait à aucune relation affective... Vous verrez, un jour, on ira le week-end dans des parcs d'atttaction spécialisés, où l'on pourra conduire une voiture à l'ancienne, avec un volant et des pédales, dans de petites rues coupées de feux rouges !
Propos recueillis par Pierre Berger
Une conférence "Nouvelles technologies pour des déplacements
urbains" se tient le 1er avril à l'Inria (Rocquencourt) à
16 heures.. Elle fera le point sur le développement de ces véhicules
et leurs premières applications en sites réels. Programme :
- Le projet Cybercars: état de l'art des technologies industrielles pour
les véhicules urbains automatiques, par Michel Parent.
-Les cybercars au service du transport automatique de personnels en site propre:
déjà opérationnels, par Vincent Dupourpré président
de Robosoft.
- Démonstrations de la plate-forme Previsu, co-financée par la
région Ile de France et le Conseil général des Yvelines.
Sites à consulter :
http://www-rocq.inria.fr/imara
http://www.cybercars.org
http://www.carsense.org
http://www-rocq.inria.fr/syndex/
http://www.arcos2004.com/
http://faculty.washington.edu/~jbs/itrans/
http://www.ewh.ieee.org/tc/its/
http://www.ahsra.or.jp/
Ouvrage : Intelligent vehicle technologies, sous
la direction de Ljubo Vlacic, Michel Parent et Fumio Harashima. Butterworth/Heinemann
2001.
C'est le printemps, et donc la fête d'Internet. Pourquoi ne pas la fêter à l'université d'Orsay, qui organise le 22 mars uneFête du logiciel libre ?
Pour le reste de la fête, consulter son site spécifique.
Réseaux et Télécom raconte les malheurs de cambrioleurs qui ont, par précaution mal inspirée, coupé les câbles de liaison télécoms, et leur conseille d'être plus prudents à l'avenir.
Passinformatique, le site passeport pour les métiers de l’informatique, vient de fêter son premier anniversaire. Mis en place par Syntec Informatique, destiné aux jeunes, le site reçoit actuellement plus de 1000 visites par jour.
Le carnet du Monde nous a appris récemment le décès de Robert Mallet, fondateur de la CGI (première société de service en informatique cotée à la Bourse de Paris) et auteur d’un des premiers ouvrages en langue française traitant de ce qu’on appelait alors l’ « analyse » en informatique de gestion, publié chez Hermann, le prestigieux "éditeur des sciences et des arts", connu en particulier pour traités de Bourbaki). Nous publierons prochainement une notice sur la méthode Corig, signée d'Henri Habrias (Université de Nantes).
L'Afscet consacre ses journées de printemps (Au moulin d'Andé, les samedi 17 et dimanche 18 mai) au thème "Intégration dans les systèmes biologiques, sociaux, techniques, culturels". Pour participer ou même proposer une contribution, mettre un mail au président, Emmanuel Nunez.
L'Afdit (Association française du droit de l'Informatique et de la télécommunication) ) invite gracieusement à une conférence-débat, le 27 mars, sur la certification des sites web. Elle sera animée par son président Henri Alterman.
Monique Linglet, dans la revue Expertises de mars 2003 interviewe longuement
Frédéric-Jérôme Pansier, "juge et auteur".
Son ouvrage "Société de service d'ingénierie informatique"
(Litec, 2001), vient d'être primé par l'Afdit. Quelques petites
phrases :
- La répression suprapatronale des sites racistes ne passe pas par un7e
solution juridique, mais par la pression du public.
- L'acquis intellectuel d'un employé dans un premier emploi peut-il être
revendiqué par une entreprise ? La question reste entière.
- Depuis les années 90, le rôle de l'expertise dans un dossier
n'a cessé de gagner en importance au point de devenir essentielle.
L'Ahti (Association pour l’histoire des télécommunications et de l’informatique) organise des réunions de «rétroprospective » autour du livre Télécoms objectif 2000 paru en 1980. Le programme
La revue Archeologia de février 2003 signale le site du projet Cuneiform digital library initiative CDLI , fruit de la collaboration de l'université de Californie à Los Angeles, du Max Planck Institute et du CNRS. On y trouve en ligne les plus anciens textes du monde.
Vision.
J.L. Crowley, J.H. Piater, M. Vincze, L. Paletta (Eds.) : Computer vision
systems. Third international conference, ICVS 2003, Graz, Austria, April
1-3, 2003. Proceedings
Systèmes
hybrides. O. Maler, A. Pnueli (Eds.) : Hybrid systems : computation
and control. 6th international workshop, HSCC 2003, Prague, Czech republic,
April 3-5, 2003. Proceedings
Workflow.
H.A. Reijers : Design and control of workflow processes. Business process
management for the service industry
Accès
universel N. Carbonell, C. Stephanidis (Eds.) : Universal access
theoretical perspectives, practice, and experience. 7th Ercim international
workshop on user interfaces for all, Paris, France, October 24-25, 2002. Revised
Papers
Agents
et services R. Kowalczyk, J.P. Müller, H. Tianfield, R. Unland
(Eds.) : Agent technologies, tnfrastructures, tools, and applications for
e-services NODe 2002 Agent-related workshops, Erfurt, Germany, October
7-10, 2002. Revised Papers
Agents
intelligents. M. Klusch, S. Bergamaschi, P. Edwards, P. Petta (Eds.)
: Intelligent information agents. The AgentLink perspective.
Agents
: génie logiciel F. Giunchiglia, J. Odell, G. Weiß
(Eds.) : Agent-oriented software engineering III. Third international
workshop, AOSE 2002, Bologna, Italy, July 15, 2002. Revised papers and invited
contributions.
Calcul réparti A. Schiper, A.A. Shvartsman, H. Weatherspoon, B.Y. Zhao (Eds.) : Future directions in distributed computing. Research and position papers.
Logique inductive S. Matwin, C. Sammut (Eds.) : Inductive logic programming 12th international conference, ILP 2002, Sydney, Australia, July 9-11, 2002. Revised papers.
Connaissance et décision : O. Bartenstein, U. Geske, M. Hannebauer, O. Yoshie (Eds.) : Web knowledge management and decision support 14th international conference on applications of Prolog, INAP 2001, Tokyo, Japan, October 20-22, 2001. Revised papers.
Mobiles J. Lee, C.-H. Kang (Eds.): Mobile communications 7th CDMA International conference, CIC 2002, Seoul, Korea, October 29 - November 1, 2002. Revised Papers.
L'AEF signale la mise en ligne de textes sur un sommet tenu aux Etats-Unis sur l'emploi des nouvelles technologies dans l'éducation. (http://www.ta.doc.gov/Events/020927/020927.htm ).
Par ailleurs, l'université virtuelle du Michigan propose sur le web son périodique Technology source (http://ts.mivu.org/default.asp ), qui vise à aider les enseignants face au défi de l'intégration des technologies de l'information dans leurs institutions.
"L'informatique de l'assurance sur tous les fronts", titre Le monde informatique (7 mars) pour un dossier de huit pages, signé par Thierry Parisot, Bertrand Lemaire, Jean-Pierre Antonio, Hélène Truffaut et Véronique Arène. En bref :
"Alors qu'elles traversent une période difficile (accumulation de sinistre exceptionnels, chocs financiers...), les sociétés d'assurances ne relâchent pas leurs effort pour améliorer les performances de leurs systèmes d'information. La stratégie, focalisée sur le client, met aujourd'hui l'accent sur la modernisation des applications frontales : centres d'appel, canaux en ligne, équipements des forces de vente, etc. Quant aux systèmes centraux, ils poursuivent leur lente mutation vers des environnements ouverts.
On trouvera dans le Dictionnaire de l'Asti un texte de synthèse, datant de 1989, qui permet de mesurer le chemin parcouru, et d'apprécier l'évolution des problèmes, depuis les origines de l'assurance et particulièrement dans les dernières décennies.
L'Amue commente le moratoire annoncé en matière de TVA pour les universités.
Au congrès-salon IT-Plus (Optimisation et intégration des solutions de informatiques dans les PME), qui se tient à Stuttgart du 7 au 10 mai 2003, sera présent le projet IST-EC. Il s'agit de mettre en relation les communautés de recherche française et canadienne.
Pour plus d'information, visiter le site www.ist-ec.org, ou envoyer un courriel à Jean-Claude Rault.
Dès ce mois mars, le CNRS propose aux post-doctorants 210 contrats à durée déterminée d’une durée d’un an. Les candidats intéressés sont invités dès à présent à prendre contact directement avec les laboratoires sélectionnés pour l'accueil d'un post-doc. Consulter la liste : http://www.sg.cnrs.fr/drhchercheurs/post_doc/default.htm
"XML va conforter le succès de la GED", lance Serge Dahan, président de l'Aproged, interviewé par François Jeanne (Le monde informatique du 14 mars), à l'occasion du salon Documation (18 et 19 mars, tutoriels le 17) au Cnit (Paris La Défense). sur un marché qui reste en croissance. Dernières avancées : XML, signature électronique.
Le troisième congrès international des utilisateurs des langages Z et B (ZB 2003) se tiendra du 4 au 6 juin à Turku (Finlande), précédée le 3 par une journée de tutoriels et le colloque RCS'03. Contact. Inscription
Programme . Conférenciers
invités :
- Jean-Raymond Abrial, consultant, Marseille, France
- Daniel Jackson, associate professor, Computer science, MIT, Massachusetts,
USA
- Bertrand Meyer, professor, Software engineering, ETH, Zürich, Switzerland
Henri Habrias rappelle qu'une conférence Z2B, De Z à B, s'est
tenue à Nantes, ainsi que la première conférence internationale
B. La deuxième conférence B a eu lieu à Montpellier. Par
la suite, les réunions ont été organisées avec la
communauté Z (d'où le nom de ZB) d'abord à York (UK), puis
à Grenoble (ce qui a donné l'occasion de revenir sur les lieux
de naissance de Z quand Jean-Raymond Abrial y résidait).
- Afia
- Afig
- Afihm
- ASF - ACM Sigops
- Atala
- Atief
- Cigref
- Creis
- GRCE
- Gutenberg
- Inforsid
- Specif
Sous le titre "Sémiotique, linguistique et modélisation",
Elèna Chingareva-Slavine vient de publier chez Hermès/Lavoisier
une ambitieuse synthèse. Elle entend énoncer les bases théoriques
et pratiques de l'approche systémique de la modélisation de la
langue et de la communication. Pour elle, le développement systémique
du génie linguistique est une science se situant à la jonction
de trois disciplines :
- la sémiotique, qui modélise et systématise les systèmes
de signes (aussi bien naturels qu'artificiels), leurs manifestations et comportements
dans différents types de systèmes sémiotiques (langues,
langages, codes, etc.) et de communication ;
- la linguistique appliquée, qui modélise la langue naturelle
(en tant que système de signes linguistiques) en se fondant sur les recherches
structurales et appliquées de la théorie linguistique ;
- la linguistique informatique, ou informatique linguistique, qui formalise
des langages et des communications homme-machine en informatisant la théorie
linguistique.
L'organisation des chapitres explicite la démarche et donne le ton de
l'ouvrage :
- le modèle sémiotique du signe linguistique (ontologie)
- le modèle sémiotique du système de la langue (méthodologie)
- technologie et réalisation de la modélisation linguistique (stratégie)
- modélisation du niveau référentiel (Réf-niveau)
- modélisation du niveau sémantique (Sém-niveau)
- modélisation du niveau syntactique (Synt-niveau)
- modélisation du niveau lexical (Lex-niveau).
Mike Howard : Consciencieux et enthousiaste, avec un réel sens du service. Doté d’un très bon relationnel et riche de 6 ans d’expérience dans des sociétés internationales. Idéal pour gérer des opérations étendues et capable de rendre des comptes à une hiérarchie éloignée.
Entendu au jardin public, entre deux demoiselles de 6-7 ans :
- Ah, moi, je ne veux pas avoir d'enfant !
- Pourquoi ?
- Il faut neuf mois pour les télécharger !
Si la cafetière et la brosse à dents annoncées dans notre dernier numéro vous ont intéressé, Bertrand Braunschweig vous signale aussi la couverture chauffante .